La généralisation de la facturation électronique à l’horizon 2026 représente un tournant majeur pour les entreprises françaises. Si cette réforme est avant tout fiscale, son déploiement ne peut être un sujet purement comptable. Elle implique des transformations profondes qui touchent aussi bien les processus financiers que les systèmes d’information.
Dans ce contexte, une collaboration étroite entre la Direction Administrative et Financière (DAF) et la Direction des Systèmes d’Information (DSI) devient non seulement souhaitable, mais indispensable. C’est cet alignement que dépendra la réussite de la transition vers la facturation électronique, en conformité avec les nouvelles obligations légales.
Une réforme à forts enjeux transverses
La réforme ne se limite pas à un simple changement de format. Elle impose à toute les entreprises :
- L’émission et la réception de factures électroniques via des plateformes agréées, certifiée PDP,
- La transmission de données à l’administration fiscale dans un format structuré,
- Le respect de normes strictes en matière de sécurité, de confidentialité et de traçabilité.
Ce changement touche donc à la fois la sphère fonctionnelle (flux comptables, contrôle de gestion, pilotage financier) et la sphère technique (intégration ERP, connecteurs, archivage, cybersécurité). Sans un pilotage commun, les risques de rupture, de non-conformité et de surcoûts sont élevés.
Des objectifs différents, mais complémentaires
Traditionnellement, les rôles de la DAF et de la DSI sont bien définis : l’une gère les flux financiers, l’autre pilote les outils. Mais cette séparation des tâches devient un frein dès lors qu’un projet nécessite une compréhension fine des deux univers.
Les priorités de la DAF
- La conformité fiscale et la sécurisation des échanges,
- La visibilité sur les flux et la qualité de l’information financière,
- La réduction des coûts et la rationalisation des processus.
Les préoccupations de la DSI
- L’intégration fluide avec l’écosystème applicatif existant (ERP, CRM, GED, etc.),
- La cybersécurité, la résilience et la disponibilité des systèmes,
- Le respect des normes techniques et des standards d’interopérabilité.
Sans dialogue constant, ces enjeux peuvent entrer en conflit. Avec un alignement solide, ils deviennent des leviers d’optimisation globale.
Construire un partenariat DAF-DSI
L’alignement ne doit pas être un intention. Il doit se traduire par une gouvernance commune, des rituels partagés et une feuille de route claire. Voici trois leviers pour y parvenir :
Instaurer une vision partagée du projet
Dès les premières étapes, il est crucial que la DAF et la DSI se réunissent autour d’une même table pour définir les objectifs, les contraintes et les priorités. Le projet PDP ne peut être vu comme un “sujet IT” ou un “sujet financier” : il s’agit d’un projet d’entreprise, au même titre qu’une transformation digitale ou une réorganisation stratégique.
Coconstruire les choix techniques et fonctionnels
Le choix de la plateforme PDP, ne peut être laissé à une seule direction. La DAF doit s’assurer que la solution réponde aux exigences de conformité et de reporting, tandis que la DSI devra vérifier l’interopérabilité avec les outils internes, la facilité d’intégration, les capacités d’automatisation, etc.
De même, les processus de validation, les workflows internes ou les protocoles d’échanges devront être définis de façon collaborative.
Impliquer les équipes et accompagner le changement
L’adhésion des collaborateurs est essentielle. Cela passe par une communication claire sur les bénéfices attendus (gain de temps, réduction des erreurs, fiabilité accrue), une formation adaptée et un accompagnement au changement. DAF et DSI doivent ici parler d’une seule voix pour mobiliser les équipes autour de ce projet commun.
Transformer une contrainte en opportunité
La réforme 2026 peut sembler contraignante au premier abord. Pourtant, elle offre une véritable opportunité d’alignement stratégique entre directions clés. Elle permet de :
- Moderniser et automatiser les processus de facturation,
- Sécuriser les données et garantir leur conformité,
- Améliorer la relation fournisseurs et clients grâce à des échanges fluides et fiables,
- Créer un cadre de collaboration durable entre DAF et DSI, au-delà du projet initial.
Une solution pensée pour cette collaboration
Chez EsaLink, nous sommes convaincus que la réussite d’une projet PDP passe par l’agilité, la simplicité… et la coopération. C’est pourquoi nous avons conçu Hubtimize E-Invoicing, une solution pré-immatriculée PDP, interopérable, intuitive et clé en main.
Avec Hubtimize :
- La DAF bénéficie d’une conformité garantie, sans se soucier de la technique,
- la DSI conserve la maîtrise de son système d’information, sans complexité d’intégration,
- Les deux directions gardent le contrôle, tout en déléguant la gestion de la conformité, de l’archivage et de la transmission.
Et si cette réforme devenait votre meilleur projet transversal de l’année ?
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